Mégane Renault 2012 : elle a de "l'Energy" à revendre
Publié : 23 mars 2012, 20:57
source : ledauphine.com
un article de plus.
On ne change pas (trop) une équipe qui gagne" pourrait être la devise de la marque au losange à propos de la version 2012 de sa Mégane. Des feux à leds de jour font leur apparition sur certaines versions, le bouclier s'offre une allure plus généreuse, les protections latérales se vêtissent d'un ton caisse et certains modèles s'agrémentent d'un jonc chromé en pourtour de caisse. Des retouches bienvenues mais qui peuvent laisser sur leur faim ceux qui espéraient un changement plus radical.
La véritable nouveauté se cache dans l'optimisation des versions essence de la gamme avec les moteurs dits Energy. Ce meilleur rendement s'observe, par exemple, sur le moteur TCE 115 1.2 l qui remplace la version 1.6 l. Une version qui "sort" cinq chevaux de plus que l'ancien moteur. Avec 119 g de CO2/km et une consommation estimée à 5.3 l/100 km en cycle mixte par le constructeur (plutôt proche de la tranche haute des 7 litres aux 100, selon nos constatations), ce dernier vante le bloc en aluminium (donc plus léger) et l'architecture carrée de ce moteur.
Sur route, le maître mot de cette motorisation pourrait être « confort ». Vibrations et nuisances sonores restent mineures à bord. En revanche, le dynamisme n'est pas vraiment au rendez-vous. A bas régime, le moteur de 115 chevaux dévoile quelques limites qui s'estompent une fois les quatrième ou cinquième vitesses enclenchées. Le message de Renault est cependant clair sur ce modèle. Il s'adresse aux petits rouleurs.... plutôt adeptes de motorisation diesel. Le constructeur français estime que sur 90 000 km parcourus en cinq ans, l'économie pour l'acheteur s'élèverait entre 1 500 et 4 600 € par rapport à un diesel. Une fourchette pour le moins large...
Le dCi reste la référence
Le pari est ambitieux pour la marque qui aimerait, à moyen terme, rétablir un équilibre de ses ventes entre ses modèles essence et diesel. Une entreprise qui pourrait s'avérer compliquée car les motorisations dCi de Renault restent une référence. Preuve à l'appui avec cette Mégane Estate dCi 130 qui profite également des performances des moteurs Energy. En ville, la version diesel se défend beaucoup mieux que son homologue essence. Le système stop & start fonctionne à merveille avec la boîte manuelle. Le moteur, relativement discret pour une diesel, ne baisse pas les armes dans le combat des décibels face à la version TCE. Sur route, le constat reste valable. Et les performances en terme de consommation (un peu plus de 6 litres aux 100 selon nos constatations) rendent les longs trajets plus que confortables. Si la révolution "essence" souhaitée par Renault n'est vraisemblablement pas pour tout de suite, les efforts consentis par la marque au losange sur l'optimisation de ces motorisations sont réels. De quoi espérer une inversion de tendance avec la Mégane IV ?
un article de plus.
On ne change pas (trop) une équipe qui gagne" pourrait être la devise de la marque au losange à propos de la version 2012 de sa Mégane. Des feux à leds de jour font leur apparition sur certaines versions, le bouclier s'offre une allure plus généreuse, les protections latérales se vêtissent d'un ton caisse et certains modèles s'agrémentent d'un jonc chromé en pourtour de caisse. Des retouches bienvenues mais qui peuvent laisser sur leur faim ceux qui espéraient un changement plus radical.
La véritable nouveauté se cache dans l'optimisation des versions essence de la gamme avec les moteurs dits Energy. Ce meilleur rendement s'observe, par exemple, sur le moteur TCE 115 1.2 l qui remplace la version 1.6 l. Une version qui "sort" cinq chevaux de plus que l'ancien moteur. Avec 119 g de CO2/km et une consommation estimée à 5.3 l/100 km en cycle mixte par le constructeur (plutôt proche de la tranche haute des 7 litres aux 100, selon nos constatations), ce dernier vante le bloc en aluminium (donc plus léger) et l'architecture carrée de ce moteur.
Sur route, le maître mot de cette motorisation pourrait être « confort ». Vibrations et nuisances sonores restent mineures à bord. En revanche, le dynamisme n'est pas vraiment au rendez-vous. A bas régime, le moteur de 115 chevaux dévoile quelques limites qui s'estompent une fois les quatrième ou cinquième vitesses enclenchées. Le message de Renault est cependant clair sur ce modèle. Il s'adresse aux petits rouleurs.... plutôt adeptes de motorisation diesel. Le constructeur français estime que sur 90 000 km parcourus en cinq ans, l'économie pour l'acheteur s'élèverait entre 1 500 et 4 600 € par rapport à un diesel. Une fourchette pour le moins large...
Le dCi reste la référence
Le pari est ambitieux pour la marque qui aimerait, à moyen terme, rétablir un équilibre de ses ventes entre ses modèles essence et diesel. Une entreprise qui pourrait s'avérer compliquée car les motorisations dCi de Renault restent une référence. Preuve à l'appui avec cette Mégane Estate dCi 130 qui profite également des performances des moteurs Energy. En ville, la version diesel se défend beaucoup mieux que son homologue essence. Le système stop & start fonctionne à merveille avec la boîte manuelle. Le moteur, relativement discret pour une diesel, ne baisse pas les armes dans le combat des décibels face à la version TCE. Sur route, le constat reste valable. Et les performances en terme de consommation (un peu plus de 6 litres aux 100 selon nos constatations) rendent les longs trajets plus que confortables. Si la révolution "essence" souhaitée par Renault n'est vraisemblablement pas pour tout de suite, les efforts consentis par la marque au losange sur l'optimisation de ces motorisations sont réels. De quoi espérer une inversion de tendance avec la Mégane IV ?
